Mes pensées

Pensées
  • De merveilleux enfants, plein de talents et de richesses. S'émerveiller, oui, mais sans perdre de vue que ces forces et talents pourraient les perdre, alors que leurs faiblesses et vulnérabilités pourraient les sauver. Des enfants dont la carrière va trop bien risquent de se faire avaler tout rond par le système.
  • Tout s'accélère. Regardons autour de nous, tout change de plus en plus vite, bien plus vite qu'on ne le pensais. Tous les processus s'accélèrent plus vite que les prévisions. On atteint présentement l'ultime folie dans notre façon d'être et de vivre, ultime folie qui nous amènera à une grande souffrance mais aussi à des prises de consciences de plus en plus fortes. Malgré des apparences contraires, la Conscience est pourtant en voie de s'imposer rapidement sur notre planète.
  • L'évolution se fait en nous, bien malgré nous, au fil de nos rencontres, de nos joies et de nos souffrances. Qui est ce "je" qui se pense en contrôle de sa propre évolution et qui se permet de juger, d'être satisfait ou non, ou encore de culpabiliser ? Dans la réalité, "je" ne fais qu'assister au film de ce que j'appelle "ma vie".
  • Dieu, c'est MOI. Le Diable c'est aussi MOI.
Pensées
2006
  • Comment se fait-il que nous les hommes, avec nos cerveaux si complexes et notre intelligence supérieure, nous en venions à ne plus comprendre les choses simples et à perdre de vue l'important ?
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  • Pourquoi est-il si difficile de vivre des relations harmonieuses ? Plutôt que de simplement écouter l'autre dans le but de mieux le connaître et le comprendre, on le jugera, le critiquera, on cherchera à l'influencer, à le changer, à lui plaire ou à l'impressionner, ou encore on se sentira concerné et se placera sur la défensive. La communication ressemble trop souvent à un duel de mots et c'est parfois dans les couples que l'on croise le fer avec le plus de dureté. Une relation vrai exige beaucoup d'empathie, de bienveillance, d'amour et de compassion.
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  • On est souvent plus dur avec les siens qu'avec les autres. Pourtant, ces êtres qui nous sont chers et que nous côtoyons dans le quotidien ont grand besoin de notre tendresse et de notre compréhension. Ils n'attendent que cela.
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  • On est attristé par la disparition d'une forme particulière auquel on s'est attaché alors qu'on ne voit plus les milliers d'autres formes merveilleuses qui se font et se défont au fil du temps.
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  • Il y a un prix à payer pour sa liberté d'action, soit parfois de se faire désapprouver ou rejeter et de devoir affronter sa solitude.
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  • Ce moment présent est au fond un bon moment, quel qu'il soit et quoi qu'en pense l'ego. Ma vie, une succession de bons moments. Le seul fait de respirer et de participer à la vie est merveilleux. En prendre conscience à chaque moment.
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  • Ces moments qui m'ennuient ou m'irritent, si j'y regarde de plus près, sont souvent des moments qui m'aident à refaire le plein d'énergie et à remettre de l'ordre dans ma vie. Par contre, ces moments excitants que j'aime agissent le plus souvent en sens contraire. Refaire le plein, se dépenser sans compter, ces deux mouvements font partie de la vie et contribuent à mon équilibre.
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  • Si je pouvais un jour affirmer que mes enfants ne sont pas mes enfants, que ma femme n'est pas ma femme, que je ne possède pas ce jardin, ces fleurs... je les libérerait alors de mon emprise et me libérerait tout autant de cette prison qui m'enferme et me limite. Lâcher prise, c'est se donner de la liberté, de la légèreté, de la joie de vivre.
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  • À chaque jour, explorer de nouveaux sentiers, gardant mon coeur et mon âme dans la paix et la quiétude malgré les tumultes extérieurs.

  • Les autres sont moi et je suis les autres. C'est un fait bien réel. Je suis concerné par ce que sont et ce que font les autres. Ce que je suis et ce que je fais concerne les autres, que je le veuille ou non.

Pensées
2005
  • Patience, tolérance et endurance, des vertus essentielles à un bon jardinier, mais tout aussi essentielles pour maintenir des relations harmonieuses avec les autres et notre environnement.
  • On vit et se comporte comme si on était des êtres immortels. On accumule des possessions qu'on voudrait éternelles. On ne ménage aucunement sa monture, fait des excès ou se conduit dangereusement. On tergiverse et remet tout à demain, comme si on avait toute l'éternité devant soi. Pourtant, un jour, la mort nous rattrapera, et d'autant plus vite que nous l'aurons ignoré. Ce rêve qu'on porte dans notre cœur, aurons-nous le temps de le réaliser ?
  • Certains jours, je suis désespéré, sans espoir d'une vie meilleure, les nuages recouvrant tout mon horizon. Aujourd'hui, sous l'éclairage de la pleine lune, l'espoir renaît et la rivière se remet à couler en moi.
  • Seulement quelques grandes occasions ou chances se présentent à tout être humain dans une vie. Je pense par exemple à la chance de rencontrer la personne avec qui il sera possible de vivre un amour partagé, ou encore de trouver l'emploi qui nous convient, ou autre. Il ne faut surtout pas les laisser passer car elles risquent fort de ne plus se représenter.
  • Une petite faille dans le système de pensée égotique et, en un éclair, une fleur apparaît, le chant de l'oiseau se fait entendre. Un instant de présence et d'éternité où l'être s'éveille et vibre.
  • Suis-je en train de perdre mon temps inutilement comme me le laisse croire mon ego, ou suis-je en train d'accomplir ce qui doit s'accomplir et contre lequel ma prétendue volonté ne peut rien ?
  • Le bien fait autant de mal que de bien. Le mal fait autant de bien que de mal. Regardez la réalité, non pas à court terme, mais à moyen ou long terme et vous comprendrez. Le bien et le mal ne sont que des concepts variables dans le temps et l'espace.
  • Je cultive de merveilleuses fleurs mais, emporté par l'ambition, je manque de temps pour les admirer. Rarement aussi d'autres personnes viennent les voir. C'est pourtant notre regard qui donne vie et existence aux choses et aux êtres.